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Alessandra Simonelli (Banque Internationale à Luxembourg): faciliter la transition durable 

Selon Alessandra Simonelli, en charge du développement durable, un établissement comme la Banque Internationale à Luxembourg joue un rôle central pour accompagner les particuliers, les entreprises et les employés dans leur transition durable. Interview. 

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Quel rôle doit jouer une banque dans le développement durable ? 

Notre rôle présente deux dimensions principales : tout d’abord, comme entreprise, nous devons assumer notre part dans la transition en cours aux niveaux des trois critères E, S et G. Prendre soin de l’environnement, notamment en gérant nos déchets et notre empreinte carbone. Démontrer notre maîtrise des aspects sociaux accompagnant nos employés, en développant leurs talents et la diversité, en interagissant avec des groupes locaux et avec la société en général. Assumer enfin une gouvernance en phase avec son époque, forte d’un code de conduite strict et engagé. Mais ces aspects s’appliquent à la plupart des entreprises luxembourgeoises. La seconde dimension de notre rôle concerne notre rôle spécifique d’intermédiaire financier. Nous devons orienter les flux de capitaux dans la bonne direction, tant au niveau des investissements que des financements. La taxonomie européenne définit clairement les investissements durables : nous développons des produits et des stratégies dans ce sens, avec par exemple quatre fonds ESG labelisés par Luxflag.  

« Nous devons orienter les flux de capitaux dans la bonne direction, tant au niveau des investissements que des financements »

Comment évoluent les besoins de vos clients ? 

Nous assistons à une transition régulière, tant du côté des investissements que du financement. Nos clients veulent donner du sens à leur investissement et obtenir un impact. Ils veulent produire un bénéfice à la fois pour eux-mêmes et pour la planète, parfois en évitant des investissements nocifs, d’autres fois en supportant des causes importantes comme la diversité ou l’accès à l’eau par exemple. La plupart d’entre eux font évoluer leur comportement dans leur vie quotidienne, ce qui explique à mon sens le côté progressif mais irrémédiable de la dynamique actuelle. Notre banque les accompagne au niveau des investissements, mais également des financements de panneaux solaires, de rénovations ou de pompes à chaleur. Et vous retrouvez quasiment la même dynamique du côté corporate où les entreprises investissement pour devenir plus durable, parfois de manière radicale, dans le cas par exemple des constructeurs automobiles qui souhaitent passer du diesel à l’électrique. Pour toutes ces raisons, nous agissons comme un facilitateur de la transition durable de nos clients. 

Quel est l’impact de cette transition sur les activités de votre firme ?   

A mes yeux, l’ensemble des employés effectue cette transition en effectuant un voyage collectif. Nous intégrons l’ESG dans tous les processus de la banque, en partant du parc immobilier, au leasing de voitures où nous avons capé le taux de CO2, au développement de nouveaux produits en passant par les achats, où nous devenons de plus en plus exigeants. L’idée est d’intégrer des considérations ESG dans la plupart de nos processus. Ainsi, à l’avenir, la diversité de l’équipe proposée, pourra par exemple influencer notre choix dans le cadre d’un appel d’offre de consultance. La diversité est perçue ici comme un sujet affectant directement notre performance. C’est d’ailleurs notre CFO qui porte l’initiative. Nous construisons donc une véritable culture ESG, que tous nos employés doivent non seulement adopter, mais surtout façonner en proposant des idées pour avancer sans relâche et nous rapprocher de notre destination commune. 

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